วันอาทิตย์ที่ ๓ มิถุนายน พ.ศ. ๒๕๕๐

Le costume durant la Préhistoire

Le costume durant la Préhistoire

(Peinture pariétale montrant des femmes vêtues de jupons)

Les vêtements de cuir ou de fourrure ont probablement été les premiers à avoir été portés. Dès le Paléolithique moyen, au Moustérien, le travail du cuir est attesté par les analyses tracéologiques des outils de pierre taillée.
Au Paléolithique supérieur, des courants d'échange ont pu être mise en évidence pour le silex mais aussi pour l'ambre et les coquillages, témoignant du goût pour la parure. Au Solutréen (- 22 à - 17 000 ans BP), les premières aiguilles à chas en os témoignent de techniques de couture élaborées. L'habillement durant les périodes froides du Paléolithique supérieur était peut-être analogue à celui des Eskimos.
Dans les pays chauds et tempérés, les hommes furent plus ornés que vêtus. Les peaux et pelleteries furent cependant également utilisées, sans doute davantage pour servir de cache-sexe que de protection. Ce pagne originel perdurera pendant des millénaires, en tissu par la suite.
L'ornementation, tant dans les zones froides que tempérées ou chaudes, avait certainement pour origine des raisons spirituelles : préciser le statut d'un individu (marié ou célibataire), sa classification tribale, séduire en attirant la sympathie. Les raisons magico-religieuses devaient également avoir une grande importance : porter certains attributs équivaut à s'identifier à un animal, totem du clan, ou à un dieu. Très tôt, le costume a donc eu pour but d'exprimer et de manifester des sentiments : correspondant à une certaine puissance il sert à exprimer une certaine richesse. La puissance et la richesse se confondant, le costume indique la caste et la fortune, le rang social et l'autorité.
Le tissage dut apparaître dans les zones tempérées sur le modèle de la vannerie à partir de matières végétales dès le Néolithique. Les tissus primitifs étaient de très petite dimension. Des bandes étroites étaient cousues ensemble pour constituer un vêtement. Au fur et à mesure que les métiers à tisser se perfectionneront, les pièces de tissus deviendront plus grandes.
La peinture corporelle (comme chez les aborigènes australiens) devait tenir une part importante du costume en tant qu'ornementation. On sait que l'ocre rouge fut très utilisée durant pratiquement tout le Paléolithique où elle est aussi universelle qu'omniprésente (la terre rouge est présente dans la plupart des sépultures), un peu moins au Néolithique. Les couleurs utilisées qu'on a pu identifier à partir de l'Aurignacien sont le jaune, le rouge et le mauve qui apparaissent aussi bien en Afrique du nord qu'en Europe septentrionale. Les colorants utilisés pour les teintures à partir du Néolithique étaient principalement extraites des plantes : les bleus étaient obtenus à partir de l'aulne ou du sureau, les mauves des myrtilles, le jaune du réséda. Les terres servaient pour les ocres.

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